Lundi 4 août 1928, Louis Rossignol rentre chez lui en passant
par une petite route de campagne. Le temps est mauvais et un orage
se déclenche. Il ne voit pas d'autre abris qu'un vieux
chêne. C'est alors qu'il remarque dans un champs en contrebas
de petites lueurs. Intimidé, mais curieux, il s'approche.
Il se rend compte que se sont des fées, de petites femmes
avec des ailes, qui irradient une lumière bleue. Après
quelques minutes de panique réciproque, les fées
lui parlent. Elles lui promettent de le revoir à condition
qu'il ne raconte à personne qu'il les a vu. Elles en profitent
pour lui donner un mystérieux pendentif sensé lui
apporter santé, chance et félicité. Louis
Rossignol rentre chez lui où il vit avec sa sur et
son beau-frère. Sa sur en voulant laver ses vêtements
découvre le pendentif et cherche à savoir d'où
il provient, mais Louis élude la question.
Cette nuit là il est malade. Le lendemain, il ne peut aller
essayer les vertus soi-disant magiques du porte-bonheur à
la fête du village. Il se repose toute la journée.
Il attend trois jours, mais les fées ne se manifestent
pas. Le vendredi 8 août, il est réveillé en
pleine nuit par une fée qui l'invite à le suivre.
Ils traversent les bois et finissent dans un endroit que Louis
surnomme la mare aux fées. Il assiste alors à un
spectacle magnifique. Les fées dansent dans les premières
lueurs du soleil , qui selon Louis, serviraient de portes pour
accéder au royaume de faérie. Il fait la connaissance
d'une fée qui s'appelle Maerope. Elle lui explique que
les fées lui montrent cela, parce qu'elles ont confiance
en lui. Autrefois Louis aurait sauvé l'une d'elle. Mais
il ne doit surtout pas trahir cette confiance sous peine de finir
fou. Louis ne comprend pas ce qu'elle veut dire. De retour à
la maison, sa sur cherche à savoir où il était
passé. Louis continue à ne pas répondre,
ce qui énerve profondément cette dernière.
Les jours qui suivent il dort mal et est très fatigué.
Son entourage s'inquiète. Puis il va mieux. Il décide
alors, appelé par un force irrésistible, de se rendre
à vélo aux Roches de Mazuras, distantes d'une vingtaine
de kilomètres de la maison (ce qui vu son âge semble
impossible, mais il va y arriver). Il retrouve Maerope qui lui
raconte qu'autrefois il a sauvé une fée des griffes
d'un chat. Elles ont réussi a remplacer dans son esprit
la vision de la fée par celle d'un oiseau, événement
que Louis avait oublié. Puis une conversation intense s'instaure.
Louis s'endort. Quand il se réveille, il est seul. Il rentre
épuisé. Il s'endort. Le lendemain, il découvre
que sa sur a lu le journal. Tout le village est au courant.
Il rentre, laisse un dernier message sur son journal : je dois
les prévenir
Ainsi se termine le journal.
On ne retrouvera jamais Louis Rossignol.
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